Mon Ami, Mon Aimée, vis en Moi, coiffe-toi de Moi, sens-toi inonder de Moi, ton éternité. Je ne suis plus à distance de toi, maintenant mais en toi. En toi, je m’installe désormais et élu domicile.
La coiffe dont je parle, est la coiffe de la « maîtrise », soit l’installation et la reconnaissance du Maître en toi, qui acte ici au sein de la matière et de l’éphémère son niveau de « maîtrise » depuis l’éternité.
Où te situes-tu mon Aimée ? Si tu agis depuis ce niveau, tes actes seront purs et dénués de colorisations. Les pensées ne seront plus axées sur…mais en Moi.
La focalisation de ta petite personne sur les affects, les émotions éprouvées, constitue une résistance au passage de la Lumière. S’ouvrir est accepter de vivre ce qui est à vivre dans le détachement des affects et émotions. Elles arrivent, elles passent, elles repartent. C’est un mouvement, ne l’arrêtes pas, ne te les attribues pas, regarde, sens, vois, en respirant depuis ton Centre, ton unité, au sein de l’éternité que tu Es.
Ainsi rien ne sera plus vu comme potentiellement oppressant, limitant, contrôlant, contraignant mais plutôt comme un terrain de jeu où le héros réalise son éternité, vibre son l’éternité dans chacune de ses conditions de vie et vis à partir de là.
Ainsi les franges d’interférences deviendront moins denses et des brèches se feront, permettant à la Lumière de s’unifier à la Lumière intérieure que chacun porte en lui. L’éternité ne peut être contenue. Oubliez vos façons d’être, de faire, d’agir et soyez, agissez en fonctionnant depuis votre éternité.
Devenez spontané dans l’ici et maintenant, laissant les réactions se produire jusqu’à ce que la Lumière pénétrant en totalité en vous, vous en libèrent.
Vous sortez des boucles mentales, de vos réactions, de vos habitudes, vivant à nouveau, dans le nouveau ici et maintenant.
Le bateau prend l’eau de toute part, l’égo se fissure et le mental ordinaire n’est plus utile pour vivre ce qui est à vivre. Le maintenant est votre seul guide et l’éternité votre seul repère désormais. Où vous situez-vous ? Souffrez-vous ? Voilà les questions à se poser. Placez-vous au Centre et restez-y.
Le 04/11/2015