Au cœur de la tempête, l’homme se doit de rester calme, serein.
L’homme au cœur de la tempête
se doit de ne pas se transformer en toupie et être emporté par les vents de tempête.
Il se doit d’être le commandant du navire.
L’homme véritable ayant revêtu sa couronne est maître de lui-même en ses terres intérieures.
Il ne se transforme pas en toupie
Quand viennent les tempêtes.
Ses vêtements peuvent être emportés par les vents,
Mais lui, respire la vie et la vie le respire.
Il est fort, calme, serein, animé, vivant.
Il est droit et n’est pas emporté.
Il pénètre toute chose et toute chose le pénètre.
Son navire ne peut couler.
C’est sa force.
Il est dans la Grâce de l’abandon.
Il ne peut se perdre dans l’obscurité même de la nuit
car sa lumière est intérieure.
Il voit, il entend, il participe et ne s’adonne pas aux tumultes extérieurs.
Il participe à l’univers et l’univers le porte et l’embrasse, dans un élan d’amour et de connaissance.
Il connaît la vérité et la vérité le rend libre.