Incorporer toutes les parties sombres en nous
Et ainsi ne plus les projeter à l’extérieur,
S’unifier au-dedans,
Pour s’unifier au dehors,
Afin que le dehors et le dedans
Soit Un, unifié.
Quand la Lumière vient,
Nos ombres sont vues.
Si nous ne sommes pas transparents comme la vitre,
Elles nous seront montrées.
Là, inutile de courir, de se sauver, de fuir, ou d’accuser,
Accueillons les dans la Lumière que nous sommes.
Là, elles vont être embrassées,
Et se fondre en Elle,
Comme le font les petits bobos,
Par le seul baiser d’une mère attentive.
Notre mère est Lumière.
Laissons-la-nous approcher
Et confions-lui nos bobos, nos ombres,
Afin qu’en sa Présence aimante
Ils soient littéralement fondus,
Brûlés, transformés, transmutés, peu importe les termes.
Assis en réception, sur le trône du Soi
La transformation se fait à l’intérieur et apparaît à l’extérieur.
L’intérieur et l’extérieur ne faisant plus qu’Un
La vitre étant propre.
Le phœnix apparaît alors et renaît de ses cendres.